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Ensemble continuons à réparer une injustice

Au vu du succès de Montpellier Métropole Asptt Solidarités depuis sa création en 2015 et face à une demande croissante de familles souhaitant rejoindre le concept d’inclusion, une nouvelle enseignante en activités physiques adaptées  -Margot  est venue renforcer l’équipe pédagogique.

Cette nouvelle saison est marquée par l’arrivée de 8 nouveaux enfants autistes (3 en école de natation et 5 en kidisport®)

Sandrine a pris en charge le pôle natation (14 enfants et 1 jeune adulte) et Margot le pôle kidisport® (5 enfants).

Débutant en 2015 avec 10 enfants, Montpellier Métropole ASPTT peut être fière d’accueillir aujourd’hui 22 enfants et 1 jeune adulte autistes en inclusion.

Le dispositif poursuit sa généralisation puisque désormais en plus des ASPTT de Marseille- Rouen- Strasbourg et Toulouse

4 nouveaux clubs ASPTT ont rejoint le dispositif pour cette saison 2017-2018 les ASPTT Cholet – Grand Lyon- Metz-Rennes.

Nous vous proposons de faire plus amples connaissance avec nos éducatrices en activités adaptés

Sandrine Arcelon et Margot Aigon :

 

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?

Sandrine Arcelon : J’ai choisi ce métier Parce que j’aime les gens, j’aime être utile et aider mon prochain. Le handicap a toujours fait partie de mon monde, pas de façon journalière mais il a toujours été présent. Initialement je souhaitais être professeur d’EPS et lors de ma deuxième année de faculté j’ai découvert cette spécialisation Activité Physique Adaptée. J’ai quitté mon Nord natale pour apprendre ce métier ici dans l’Hérault, l’UFRSTAPS de Montpellier étant à l’époque l’une des plus avancée en France.

 

– Quelle est la principale qualité requise pour enseigner auprès de ce public ?

SA: C’est une question difficile mais je répondrais que la patience est certainement la plus importante. J’hésite avec l’adaptabilité mais quand on a de la patience on peut forcément s’adapter à  l’autre.

 

– Pourriez-vous décrire une séance type ?

SA: Une séance type cette question me fait sourire, Il y a la séance telle qu’on la prévoit et celle qui se déroule. En générale elles ne sont pas vraiment identiques. Chaque approche va être différente en fonction des enfants, mais toutes vont avoir un seul but, l’apprentissage car il ne faut pas oublier que nous sommes là même en loisir pour que les pratiquants acquièrent des habilités motrices et la cerise sur le gâteau des habilités sociales

il y la séance où la communication est établi et d’autre où on essaye de la mettre en place.

Dans tous les cas de figure, Je transmets ou retransmets les consignes à l’enfant, toujours avec le support de la tablette numérique en plus de l’oral ( pictogramme, photographie, vidéo et application d’aide au renforçateur). L’oral a son importance car j’essaie dans la continuité des familles d’ initier et de renforcer la communication orale. Je peux demander exactement les mêmes choses que l’éducateur avec lequel je travaille en binôme ou alors je les modifie pour coller au mieux, le but étant que l’enfant soit dans une situation d’apprentissage.

En plus de reformuler dans un langage commun j’essaie de garder la motivation de l’enfant afin qu’il poursuive ces efforts à l’aide d’encouragement ou de renforçateur, parfois je me surprends  au bord du bassin à m’extasier plus que nécessaire  car l’un d’eux a tendu les’ bras  durant 5 mètres ou mis la tête dans l’eau, cela vous parait fou mais c’est une grande avancée pour moi

 

– Après ce  1er trimestre, quel bilan faites-vous de votre activité ?

 

SA: Je suis contente de ce premier trimestre qui vient de s’écouler. Il a été plus important au niveau du challenge que   Les précédents trimestres de rentrée car il y a eu du changement, ce n’est pas seulement que je m’occupe de plus d’enfants, car le nombre de bénéficiaire du programme d’inclusion des enfants atteints d’autisme n’a cessé d’augmenter depuis sa création. Il a été plus important car les équipes dirigeantes m’ont donné une mission, ils m’ont fait confiance, ce qui est pour moi très important. Mon objectif était de pouvoir accueillir une vingtaine d’enfants pour la saison 2017-2018, nous avons procéder à un recrutement et je suis ravie d’avoir proposer Margot pour le poste EAPA qui est le sien aujourd’hui.

Elle a « ces petits » dont elle a la charge éducative en toute autonomie car à mon tour je lui fais confiance c’est une vraie professionnelle de terrain. Cela me permet de me concentrer sur la partie administrative du programme et le plus important sur « mes petits » qui sont parfois aussi grand que moi. Et même s’il m’arrive de tourner en bourrique car ce n’est pas un métier facile, je ne les échangerais pour rien au monde.  Je vous le confirme ce trimestre était un bon trimestre !

 

– Depuis combien de temps êtes vous à l’asptt ?

Margot AIGON :J’ai intégré l’équipe de l’ASPTT début octobre 2017

– Qu’est-ce qui vous a conduit à rejoindre le club ?

MA : Je ne connaissais pas le club avant de voir une offre de candidature pour le poste d’éducatrice APA sur les réseaux. Cependant après mes recherches sur le club, mes motivations pour postuler ont grandis, d’abord pour le programme solidarité mis en place depuis 3 ans maintenant et ensuite par la disposition omnisport du club. Le programme solidarité m’a clairement séduite car étant fraichement diplômée j’ai pu constater que mon travail de mémoire de 2 ans s’accordait parfaitement avec l’accueil d’enfants autistes en club ordinaire.

– En quoi consiste le métier d’éducatrice APA ?

MA :Éducatrice en Activités Physiques Adaptées consiste, en mon sens, à apporter des éléments adaptés, modifiés, aux consignes motrices, d’exécution de tâche données. Il s’agit de faire preuve d’imagination, de connaissance de l’enfant, de flexibilité, de patience pour permettre aux personnes ayant des besoins, des compréhensions, des capacités motrices, particuliers de pratiquer une activité physique au sein d’un groupe.

– Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?

MA :Pour la richesse de la différence. Pour permettre à tous d’avoir accès à une activité physique, source de bien-être physique, psychologique, et social.

– Quelle est la principale qualité requise pour enseigner auprès de ce public ?

MA :La bienveillance est indispensable pour écouter et comprendre l’autre, afin de l’accompagner dans son apprentissage

– Pourriez-vous décrire une séance type ?

MA :Impossible 😀 les séances ne se ressemblent ni de l’une à l’autre, ni d’un enfant à l’autre, c’est ce qui rend ce métier enrichissant. Mais globalement on suit une routine que l’on instaure avec chaque enfant, je peux essayer de les généraliser : accueil de l’enfant avec rituel de salutations de l’éducateur, et des autres enfants ; appels des présents (apprentissage de « attendre sur place » et répondre à son prénom) ; échauffement à base de jeux d’imitation, de coordination, d’appropriation de son schéma corporel et de développement des habiletés motrices ; temps de pause pour s’hydrater ; grande phase d’apprentissage et d’entretien des acquis moteurs à base d’ateliers successifs (parcours moteurs) ou séparés avec des évolutions progressives des consignes dans la séance ; on clôture la séance avec un jeu de coopération, rangement du matériel et retour au calme à base d’exercices de respirations ou de postures.

Au cours des séances nous utilisons une tablette numérique qui nous permet de préparer un enchaînement de pictogrammes, illustrant la graduation temporelle de la séance, ou/et les consignes demandées, et les actions motrices attendues. La tablette nous permet aussi de fixer un temps précis pendant lequel on demande à l’enfant de réaliser la tâche.

– Après ce 1er trimestre, quel bilan faites-vous de votre activité ?

MA :Le bilan de ce premier trimestre est selon moi positif. N’ayant pas de points de comparaison, je constate que chaque enfant a progressé dans un domaine ou un autre, à des degrés différents. De manière global, et c’est l’originalité des Troubles du Spectres Autistiques, ils ont progressé dans le domaine des interactions sociales. Pour certains ce sera de me regarder, de me chercher du regard, et pour d’autres ce sera de saluer les camarades, là où pour d’autres encore la relation de jeu à deux avec de multiples partenaires se met en place. Au niveau moteur également les progrès sont croissants, de pars l’imitation d’une composition motrice/

 

 

 

 

 

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