Mardi 21 juin : l’Alpe d’Huez
Nous sommes installés depuis hier soir à la Marmotte de la Meije sur la commune de Bourg d’Oisans.
19 cyclos dont 3 nouveaux adhérents qui représentent chacun une région de France,il y a Marc le parisien,Guillaume le Lorrain et Philippe le Niçois.
Nous connaissions Marc qui était avec nous Mardi dernier à Navacelles où je ne l’avais vu que de dos comme aujourd’hui, il m’ a rappelé quelqu’un que je connais bien, son mentor son coach et son père Philippe Simon (il a de qui tenir). Guillaume et Philippe n’ont pas donné leur part aux chats,en résumé trois bonnes recrues.
Beaucoup d’entre vous le savent, dans l’Alpe les deux premiers kilomètres ou les trois premiers virages (du 21 au 18) c’est dur très dur, après on s’accroche.
Une mention spéciale pour notre ami René, qui non seulement a tenu son rang aujourd’hui mais surtout il venait de faire Samedi et Dimanche, Carcassonne-Pyrénées 2000 soit 350 km et plus de 6000 m de dénivelé sur deux jours et avec un temps pourri pour corser l’affaire.
Heureusement pour nous le temps a été clément, pas de soleil, pas de vent et pas de pluie, le temps idéal. Nous avons avons cassé la croûte au de dessus de l’Alpe d’Huez près du lac de Besson.
Retour par le col de Sarenne (1999 m) court (3 km) mais costaud, ensuite c’est la descente très technique vers Bourg d’Oisans où tous le monde s’est arrêté sauf les 5 costauds, Guy, Philippe, Marc (son fils) Yves et Jacques notre coach, qui ont fait une oreille par le col d’Ornon pour une journée de 91km et 2500 m de dénivelé à 18 km/h.
Pour les autres de 60 à 86 km pour 1800m de dénivelé à 17 km/h.
Une équipe est même descendue directement par l’Alpe d’Huez en évitant le col de Sarenne.
Une bonne journée de vélo qui devrait être suivie demain par le Glandon et la Croix de Fer.
Pour terminer, il fallait vous préciser que Pierre, qui était venu pour l’ ascension mythique de l’Alpe d’Huez et l’a faite, l’a arrosée le soir même en offrant l’apéritif à tout le groupe, merci Pierre, dommage le lendemain il a conduit le minibus pour le transfert à Sollières-Sardières, on n’a pas pu profiter d’un autre exploit….
Si Pierre a conduit le minibus, Michel, Désiré et Christian on conduit les trois autres véhicules, quel altruisme…
Mercredi 22 juin : Le Glandon et La Croix de Fer
L’ascension du jour va se faire par la vallée d’Odolle en longeant successivement les barrages du Freinet et de Grandmaison pour atteindre le col du Gandon et dérouler sur les trois km qui le séparent de la Croix de Fer.
Du sommet les paysages sont magnifiques et la température excellente ce ne sera plus pareil dans la vallée où nous avons cassé la croûte à St Jean d’Arves.
Il fait chaud comme chez nous, ce qui va nous inciter à monter dans les véhicules à St Jean de Maurienne et rentrer nous installer au centre Anjou-Vanoise de Sollières-Sardières.
Une petite sortie de 71km pour 1800m de dénivelé à 17-18 km/h.
Jeudi 23 juin : Le col de l’Iseran
Ce Jeudi matin on démarre demi heure plus tôt, 8h30, sans doute pour exorciser la difficuté du jour qui culmine à 2770m.
L’approche à partir de Lanslebourg est un faux plat montant de 20 km avec 2 km difficiles à Lanslevillard (de 8 à 12%) puis récupération (pour les chevronnés) jusqu’à Bonneval sur Arc et c’est parti pour 14 km compliqués jusqu’aux neiges éternelles avec un gros mal aux jambes au sommet.
Et ce n’est pas les marmottes qui de temps en temps traversaient la route, qui nous ont donné du courrage.
Sur les dix huit partants du matin, 14 ont franchi le col, et c’est d’autant plus méritant que des travaux importants sur 5 km ont rendu la montée plus stressante, la palme à Gilbert le plus ancien des cyclos qui sont arrivés au sommet.
Désiré avait décidé de franchir deux cols qui manquaient à son palmarès le Petit Cenis et le mont Cenis et nous avait donc abandonné à Lanslebourg.
Redescente tout aussi compliquée (pour moi surtout) avec les travaux, jusqu’à Bonneval sur Arc où on va casser la croûte avec ensuite visite du vieux village après le café alors que certains sont rentrés au bercail.
Jacques avait prévu de faire le col du Mont Cenis puis a changé le parcours pour monter sur le plateau de Belle Combe, avant Termignon ,qu’il avait déjà fait en….voiture et trouvé magnifique.
Dés les premiers hectomètres, c’est demi tour (à mon initiative ) pour Miguel, Christian et moi, l’Iseran est toujours dans les jambes.
Le reste de l’équipe 1 Guy, Philippe Simon et son fils Marc, Yves, René, Philippe Perez, Daniel (dans un regain de forme) vont continuer sur deux ou trois km puis se rendre à l’évidence ça monte plus en vélo qu’en voiture (ce Jacques….) et faire demi tour.
Une sortie de 85 à 100 kms de 17 à 18km/h pour 1800 à 2000m de dénivelé.
Vendredi matin, nous sommes 8 à rentrer à Montpellier Pierre,Jean Louis,Jean Marc,Désiré,Daniel,Christian et les deux Gérard.
Dix courrageux Michel, les deux Gilbert, Jacques, Guy, Philippe et son fils Marc, Philippe Perez, Yves et René continuent pour dormir ce soir à Guillestre, en passant par le col du Télégraphe, le Galibier, le Lautaret pour terminer Samedi par le col d’Agnel ou et le Mollard. (je m’y perds)
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